3 choses à savoir avant de choisir un robot-conseiller

Two robots sitting on a white surface, showcasing miniature figures in a serene setting.
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Table des matières

    La machine remplace peu à peu l’humain dans une variété de domaines, et la finance n’y échappe pas. À mi-chemin entre les conseillers en placements et l’investissement autonome, les robots-conseillers ont recours à des algorithmes puissants qui permettent d’automatiser leurs services. À ne pas confondre avec les plateformes de courtage direct, où vous ferez tout vous-même !

    1. Bien choisir avec qui on fait affaire

    Toc, toc. Il y a quelqu’un ? Un robot-conseiller est un service faisant appel à un logiciel sophistiqué pour effectuer le travail d’un gestionnaire de patrimoine, mais des personnes en chair et en os existent toujours derrière l’écran.

    Selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), un robot-conseiller conserve ses obligations légales, peu importe qu’il agisse en ligne ou en personne. C’est ce qui explique la présence de représentants bien réels.

    Les robots-conseillers vous demanderont de répondre à quelques questions en ligne pour établir votre profil d’investisseur, notamment vos objectifs financiers et votre tolérance au risque.

    Ensuite, ils vont répartir votre argent dans des placements qui vous conviennent. Moyennant des frais relativement bas, ils peuvent aussi se charger de rééquilibrer votre portefeuille périodiquement. 

    Les gestionnaires sont censés s’assurer de l’intégrité du processus et répondre à vos questions, s’il y en a. Vous n’êtes pas obligé de discuter avec eux, mais vous devriez être capable de les contacter téléphone, par courriel ou par clavardage si besoin il y a.

    Pourquoi l’accessibilité des personnes qui exploitent les conseillers-robots est-elle importante ? Parce qu’elles seront votre première ressource s’il vous arrive un pépin. 

    La qualité de leur service pourrait aussi affecter votre capacité à effectuer des modifications à votre compte. Vous devriez donc pousser votre enquête un petit peu plus loin pour vous informer de la formation et des titres détenus par ces personnes. Sont-elles réellement gestionnaires de portefeuille ?

    2. Savoir dans quels types de placements votre argent est investi

    Lorsqu’on choisit un robot-conseiller, on suit une stratégie d’investissement passif. On ne souhaite donc pas multiplier les transactions et tenter de battre le marché, mais bien d’obtenir un rendement similaire à celui-ci.

    On économise un peu (ou beaucoup) d’argent en diminuant les frais de gestion. Les conseillers en placement traditionnels, qui investissent votre argent dans des fonds communs de placement, peuvent retirer plus de 2 % de la valeur de notre portefeuille en frais de gestion (en plus de divers autres frais).

    Les robots-conseillers proposent souvent des portefeuilles préétablis, par exemple selon un profil plus conservateur ou agressif. Ils sont la plupart du temps composés de fonds négociés en Bourse (FNB), qui permettent d’investir dans un grand nombre de produits financiers, diversifiés et à peu de frais.

    Par exemple, ces FNB peuvent inclure des actions (canadiennes, américaines, européennes et marchés émergents), des titres à revenu fixe et de l’immobilier. Certains offrent aussi des portefeuilles socialement responsables, notamment Wealthsimple. Le niveau de personnalisation de votre portefeuille pourrait aussi s’affiner au fur et à mesure que votre investissement grossit. Sur son site, Wealthsimple offre un portefeuille sur mesure à quiconque franchit le cap des 500 000 $.

    3. Comprendre les frais

    Plusieurs types de frais peuvent s’appliquer à votre portefeuille. Des frais de gestion de 0,5 %, voire de 0,2 %, sont certes séduisants, mais ce n’est pas le fin mot de l’histoire. Tentez de trouver les réponses à toutes ces questions :

    • Le pourcentage varie-t-il en fonction de la somme investie? (Souvent, la réponse est oui.)
    • Y a-t-il un minimum de frais annuels à payer ?
    • Y a-t-il des frais administratifs pour certains types de compte ?
    • Les frais de transaction sont-ils inclus dans vos frais de gestion ?
    • Quels sont les frais de gestion des FNB de mon portefeuille ?

    Les frais de gestion des FNB comme tels s’additionneront aux frais du robot-conseiller. Ils peuvent tourner autour de 0,2 % à 0,5 %, portant le total plus près de 1 %.

    D’autres considérations méritent votre attention avant d’effectuer votre choix. Êtes-vous plus à l’aise avec une plateforme bien connue et qui roule sa bosse depuis quelque temps déjà ?

    Vous avez peut-être des amis qui l’utilisent et seriez rassuré sur sa sécurité. Est-ce que la simplicité de pouvoir intégrer le robot-conseil à votre compte de courtage ou compte bancaire est importante pour vous ?

    Bien qu’absolument pas nécessaire, il peut être pratique de réunir tous vos actifs en un même endroit (virtuel). C’est aussi parfois plus simple pour transférer de l’argent. Par exemple, si vous êtes avec la Banque de Montréal ou BMO Ligne d’action, vous pourriez vous intéresser à Portefeuille futé BMO.

    Hardbacon vous fournit un aperçu des robots-conseillers sur le marché canadien. Pour comparer les offres promotionnelles actuelles et les frais de gestion des robots-conseillers, consultez notre comparateur. 

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    Maude Gauthier est journaliste pour Hardbacon. Depuis qu’elle a terminé son Ph.D. en communication à l’Université de Montréal, elle écrit sur la finance, les assurances et les cartes de crédit pour des entreprises comme les Fonds FMOQ et Code F. Utilisatrice responsable de cartes de crédit, elle peut passer des heures à lire les petits caractères pour bien comprendre leurs avantages. À cause de leur simplicité, elle a développé une préférence pour les cartes avec remises en argent. Après avoir subi des hausses salées avec son ancien assureur, elle peut maintenant affirmer fièrement avoir économisé des centaines de dollars en magasinant ses assurances auto et habitation. Dans ses temps libres, elle lit une multitude de romans et profite du streaming de quelques émissions populaires (et possiblement moins populaires, comme les documentaires animaliers).