François Bégin : à la découverte d’un passionné de finances personnelles
Par Clément Deffrenne | Publié le 13 avr. 2022
François Bégin est conférencier et chroniqueur, et auteur du livre Boxers, nouilles chinoises et finances. Dans son entrevue avec Julien Brault, il partage son expérience et aborde plusieurs aspects des finances personnelles.
C’est un peu le hasard de la vie qui l’a amené à devenir banquier et à faire ses premiers pas dans le secteur financier. Alors qu’il était vendeur de voitures chez Lexus à Québec, une amie du secondaire le persuade, après maintes tentatives, de venir travailler dans une banque. François accepte de quitter son emploi bien rémunéré et opte pour un style de vie plus agréable, en adéquation avec ses projets de vie.
En tant que démarcheur hypothécaire, François prend rapidement ses aises et double son volume de ventes chaque année. Après six ans de loyaux services, il quitte la banque pour laquelle il travaillait pour devenir courtier hypothécaire à son propre compte. Ensuite, il s’est découvert une passion pour le prêt privé, pour les gens qu’il aime appeler «les grands brûlés de la finance». En accompagnant ces personnes à rebâtir leur crédit et à se refaire une santé financière, François s’est rendu compte du besoin d’éduquer les gens aux finances personnelles.
François Bégin et l’argent
Son premier souvenir à l’argent ramène François dans sa jeunesse. À 6 ans, il avait trouvé 40 dollars par terre et avait décidé de ne pas ramasser l’argent, pour ne pas chagriner la personne qui l’avait perdu..
Quand Julien aborde la fâcheuse question du revenu, François en rigole et le dévoile fièrement que son revenu se situe dans les 6 chiffres, sans tabou. Concernant son actif net, François révèle qu’il n’est pas négatif, et qu’il doit surement se situer aux alentours des 50 000$.
Son meilleur conseil pour s’enrichir, c’est de prendre sa vie en main. Il reconnaît que le budget est certes vu comme un sujet ennuyeux, mais cependant essentiel. Selon lui, beaucoup trop de gens sont en «pilote automatique» et ne prévoient pas suffisamment leur avenir. Selon lui, savoir combien on gagne et combien on dépense est primordial.