Jean-Sébastien Pilotte : à la rencontre d’un des plus jeunes retraités du Québec

Jean-Sébastien Pilotte, aussi connu sous le nom de «jeune retraité», est un Montréalais qui a officiellement pris sa retraite à 39 ans et qui raconte son histoire sur son blogue. Dans l’entrevue qu’il accorde à Julien Brault, il parle de voyage, de placements en Bourse, de minimalisme, et bien sûr, d’argent.

Jean-Sébastien commence l’entrevue avec humour. Il a forcément du temps à accorder à Julien Brault; en tant que jeune retraité, il est riche en temps. Marketeur de formation, son parcours vers la retraite a commencé lorsqu’il a rencontré sa compagne. 

Sa tendre moitié, très frugale, l’a influencé, de sorte que le couple a rapidement renoncé à ses ambitions d’acheter une grande maison et une grosse voiture pour s’orienter vers un mode de vie minimaliste. Lorsque le couple a commencé à vouloir planifier une retraite anticipée, ils se sont dans un premier temps tourné vers leur banquier et ont été très déçus, au point d’abandonner cette idée. Quelques années plus tard, ils ont eu vent du modèle FIRE, une approche impliquant  de dépenser peu et d’épargner la majeure partie de ses revenus afin d’atteindre la retraite rapidement. 

Jean-Sébastien Pilotte et l’argent

Le premier souvenir lié à l’argent de Jean-Sébastien Pilotte remonte aux premiers dollars pour lesquels il a travaillé. Pendant l’été, il coupait la pelouse de ses voisins pour 10$, peu importe la superficie. 

Le jeune retraité, qui a commencé sa carrière à un salaire annuel de 24 000$, a dépensé moins de 20 000$ l’année dernière; il s’agit donc de son salaire, lui qui tire ses revenus presque exclusivement de ses placements boursiers. La crise liée au coronavirus a certes eu un impact sur son actif net, mais il ne souhaite pas le dévoiler et nous donne une jolie fourchette entre 1$ et 1 000 000$. Il nous confie tout de même que si on lit attentivement son blogue, on devrait pouvoir le deviner. 

Pour Jean-Sébastien, il n’y a pas de secret l’épargne est la meilleure solution pour s’enrichir. Selon lui, la richesse n’est rien de plus que la différence entre les revenus et les dépenses. 

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