Comment investir comme un paresseux avec les FNB de répartition d’actifs de BMO

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    Il y a peu de domaines d’activités où les paresseux finissent premiers. C’est le cas du domaine de l’investissement, où les investisseurs passifs obtiennent généralement de meilleurs rendements que les investisseurs actifs. La bonne nouvelle est qu’il n’a jamais été aussi facile qu’aujourd’hui d’investir passivement en Bourse. Grâce aux fonds négociés en Bourse (FNB) de répartition d’actifs, un investisseur peut désormais investir en quelques clics tout en évitant les frais associés à un robot-conseiller ou un conseiller financier. 

    La montée en force des FNB et de l’investissement indiciel

    La popularité grandissante des FNB est indissociable de celle de l’investissement indiciel, qui est privilégié par les «paresseux» de l’investissement. Concrètement, alors que les investisseurs actifs tentent de dénicher des actions sous-évaluées inscrites en Bourse, les adeptes de l’approche indicielle font valoir qu’il s’agit d’une mission impossible. En effet, selon de nombreux chercheurs, les marchés boursiers sont efficients, ce qui veut dire que la valorisation boursière d’une entreprise reflète adéquatement sa juste valeur. 

    Par conséquent, les investisseurs indiciels considèrent que sélectionner des actions est une perte de temps, et préfèrent investir dans des indices, qu’on pourrait définir comme des paniers d’actions ou de titres financiers. Ainsi, un investisseur indiciel qui souhaite investir dans l’économie canadienne pourrait se contenter d’acheter des parts de FINB BMO S&P/TSX composé plafonné (ZCN), un FNB qui reproduit l’indice S&P/TSX composé plafonné, qui est composé de 200 des plus grandes entreprises inscrites en Bourse au Canada. 

    À l’instar du FINB BMO S&P/TSX composé plafonné, l’immense majorité des FNB sur le marché sont des FNB indiciels. Et leur popularité ne fait qu’accélérer depuis leur arrivée sur le marché dans les années 1990. Alors qu’en 2003, la valeur totale de tous les FNB à l’échelle mondiale s’élevait à 204 milliards de dollars, leur valorisation avait bondi à 7 736 milliards en 2020

    Alors que les FNB servaient surtout à investir dans les grands indices boursiers initialement, leur popularité a donné naissance à un grand nombre de FNB spécialisés, et BMO, qui est le deuxième fabricant de FNB en importance au Canada, a joué un rôle de premier plan dans l’élargissement de l’offre de FNB au pays. 

    Pourquoi avez-vous besoin d’un portefeuille de FNB?

    Même si un investisseur indiciel ne s’embarrasse pas à choisir des actions ou des obligations individuelles, il doit quand même bâtir un portefeuille équilibré. En effet, investir 100% de ses REER dans un FNB d’actions canadiennes n’est probablement pas une idée géniale, puisqu’une telle stratégie d’investissement exposerait inutilement un investisseur à plusieurs risques facilement mitigeables. 

    Notamment, l’économie canadienne étant peu diversifiée, un investisseur misant seulement sur des titres canadiens aurait une exposition exagérée aux secteurs des services financiers et des ressources naturelles. Qui plus est, un tel investisseur ne pourrait pas profiter de la croissance des marchés émergents et des États-Unis, par exemple, et ne bénéficierait pas de la stabilité accrue que procure les obligations. 

    La solution à ce problème était, du moins jusqu’à l’arrivée des FNB de répartition d’actifs, de se constituer un portefeuille de FNB. C’est d’ailleurs ce que Dan Bortolotti, un gestionnaire de portefeuille de Toronto qui vante les mérites de l’investissement indiciel depuis de nombreuses années dans les médias, incite les Canadiens à faire sur son blogue. Baptisé «Canadian Couch Potato», un clin d’oeil à la «paresse» des investisseurs indiciels, le blogue met de l’avant plusieurs modèles de portefeuille composés de FNB. On retrouve ainsi généralement, outre un FNB d’actions canadiennes, un FNB d’actions américaines, un FNB d’actions internationales, et un FNB d’obligations. 

    Il fallait donc faire quelques transactions pour se constituer un portefeuille, mais aussi, il fallait rééquilibrer son portefeuille de FNB une ou deux fois par année. En effet, admettant que la proportion cible d’actions canadiennes d’un portefeuille modèle s’élève à 25%, il est raisonnable de penser qu’après quelques mois, la valeur du FNB d’actions canadiennes ait augmenté plus vite que la valeur du FNB d’obligations. Ainsi, de manière à maintenir le même profil de risque, un investisseur à ses affaires vendrait quelques parts du FNB d’actions canadiennes et utiliserait cet argent pour acheter des parts du FNB d’obligation. 

    Comment les FNB de répartition d’actifs vous facilitent la vie tout en vous faisant économiser

    Les FNB de répartition d’actifs ont été conçus pour faciliter la vie des investisseurs indiciels. Concrètement, ces FNB ne sont ni plus ni moins que des portefeuilles de FNB qui se rééquilibrent automatiquement, de manière à ce que leurs détenteurs n’ont absolument rien à faire, sinon que d’ouvrir un compte de courtage et de passer un ordre d’achat. Ainsi, les FNB de répartition d’actifs sont une alternative à moindre coût aux robots-conseillers, qui proposent eux aussi des portefeuilles de FNB à leurs clients. 

    Prenons l’exemple fictif de Marc, un ingénieur de 39 ans qui a été séduit par l’argumentaire des adeptes de l’investissement indiciel. Marc n’est pas un expert en finances, alors, il ne sait pas exactement ce que devrait contenir son portefeuille de FNB. Marc commence donc son parcours sur le site de l’Autorité des marchés financiers, où il fait un petit questionnaire pour déterminer son profil d’investisseur. Le résultat de ce questionnaire, qui est quand même plus exhaustif que celui de la plupart des robots-conseillers, révèle que Marc a un profil équilibré. 

    Marc, qui a entendu parler de la gamme de FNB de répartition d’actifs de BMO, décide par conséquent d’investir dans un produit baptisé FNB BMO Équilibré (ZBAL), un des FNB de répartition d’actifs de BMO. Ce FNB est composé d’un total de 9 autres FNB de BMO, dont ZCN, le FNB d’actions canadiennes évoqué plus haut dans l’article. 

    En investissant dans ZBAL, Marc se retrouve avec un portefeuille indiciel équilibré dont le ratio de frais de gestion est d’à peine 0,20% et inclut les frais de gestion des FNB sous-jacents. Il s’agit d’un pourcentage de frais ridiculement bas, si on le compare aux alternatives. 

    En effet, en investissant 100 000$ dans ZBAL, Marc se retrouverait à payer des frais d’à peine 200$ par année. Par contre, s’il optait pour un robot-conseiller canadien, il pourrait s’attendre à payer des frais de gestion de 0,5% par année, des frais qui s’additionne au ratio de frais de gestion moyen des FNB détenus dans son portefeuille, qui oscille généralement entre 0,2 et 0,3% au Canada. On arrive donc à 0,8% de frais avec un robot-conseiller, ce qui amènerait Marc à payer environ 800$ de frais par année avec un robot-conseiller. S’il optait pour un fonds commun de placement, dont les ratios de frais de gestion s’élèvent souvent à 3%, la facture annuelle de frais pourrait atteindre 3000$. 

    Les FNB de répartition d’actifs, on achète? 

    Sur le plan des frais, les FNB de répartition d’actifs sont difficiles à battre. Toutefois, leur principal atout est de permettre à quiconque d’investir en Bourse sans y passer du temps, ni avoir besoin de gérer quoi que ce soit. En conclusion, il s’agit probablement du choix le plus rationnel pour la plupart des investisseurs individuels au pays. Et comme c’est aussi le choix le plus paresseux, le succès des FNB de de répartition d’actifs semble inévitable.

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    Julien a co-fondé Hardbacon pour aider les Canadiens à prendre de meilleures décisions en matière d’investissement. Depuis, il a levé plus de trois millions de dollars et conclu des partenariats stratégiques avec des institutions financières de partout au pays. Avant de lancer Hardbacon, Julien a partagé sa passion pour les finances personnelles et la Bourse en tant que journaliste économique pour Les Affaires. Il a aussi passé le Cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada (CCVM) et, au fil des ans, a collaboré à différents médias incluant Radio-Canada, LCN et Urbania.