Ce que vous devez savoir sur notre campagne de financement participatif en capital

Par Julien Brault | Publié le 16 avr. 2021

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Table des matières

    J’ai une centaine de nouveaux associés et je n’ai jamais rencontré la plupart d’entre eux.

     

    Ce n’est pas une blague ni une figure de style.

     

    Hier, des dizaines de personnes que je n’ai jamais rencontrées ont investi dans Hardbacon via le portail de financement participatif en capital GoTroo.

     

    Ces gens viennent d’un peu partout au Québec et au Canada et ils ont chacun des expertises différentes. Ils sont professionnels du placement, comptables, étudiants, avocats, artistes, entrepreneurs et j’en passe.

     

    Autant de nouveaux partenaires qui, bien qu’ils n’en aient pas l’obligation, seront probablement disposés à nous faire profiter de leurs conseils et de leurs réseaux de contacts, si besoin il y a.

     

    Ils ont tous investi entre 99$ et 1500$ (la limite de contribution autorisée par l’AMF) dans notre entreprise.

     

    En tout, pas moins 94 investisseurs ont investi un total de 71 717$ dans l’entreprise au moment d’écrire ces lignes et, presque chaque fois que j’appuie sur le bouton «rafraîchir», ce chiffre augmente sur GoTroo.

     

    C’est assez incroyable comme concept. Quand on y pense, les investisseurs professionnels comme les anges et les capital-risqueurs ont tous la même chose à vendre: du capital. Par conséquent, ils essaient tous de se différencier en faisant valoir qu’ils offrent à leurs entrepreneurs leur expertise et leurs réseaux de contacts.

     

    Les investisseurs professionnels sont généralement des gens bien connectés qui ont souvent des expertises intéressantes. Le truc, c’est que, parmi la centaine d’investisseurs qui ont déjà participé à notre campagne, ça ne fait AUCUN doute pour moi qu’il y a plus de contacts et d’expertise réunis que dans une ronde réunissant une dizaine d’investisseurs.

     

    C’est toutefois un gros pari qu’on fait. En effet, tout cet argent et ces nouveaux associés partiront en fumée si nous n’atteignons pas le chiffre magique de 150 000$ avant le 10 août 2018. En effet, si nous n’atteignons pas 150 000$, tous les investisseurs seront remboursés par GoTroo.

     

    Le raisonnement qui se cache derrière ce montant de 150 000$ est que, à défaut d’obtenir cet argent, le risque de manquer d’argent et de devoir fermer les portes en cours de route serait trop grand selon nous.

     

    C’est une chose de prendre des risques avec son propre argent et sa carrière; c’en est une autre de prendre des risques avec l’argent des autres. Je ne dis pas pour autant qu’un investissement dans Hardbacon n’est pas risqué. Ce l’est comme tout investissement dans une start-up au stade de l’amorçage, mais je n’aurais pas lancé cette campagne si je n’avais pas la conviction que Harbacon a ce qu’il faut pour devenir un grand succès.

     

    Dans un monde idéal, cependant, on exploserait notre objectif minimum pour atteindre 250 000$, la limite par campagne de ce type imposée par la loi. Ce montant nous permettrait d’investir davantage en marketing et de développer le produit plus rapidement.

     

    Notre campagne a démarré sur les chapeaux de roue, mais je n’ai aucune présomption quant à la suite des choses. Je vais continuer de travailler comme un fou pendant la campagne, mais surtout, après la campagne.

     

    Car obtenir du financement n’est pas une fin en soit.

     

    Quelqu’un m’a dit récemment que célébrer un entrepreneur parce qu’il a obtenu du financement serait comme célébrer un chef parce qu’il vient de faire l’épicerie. De la même manière que le rôle d’un chef  est de transformer des aliments en repas délicieux, le rôle d’un entrepreneur est de transformer le capital en entreprise profitable, ou à tous le moins, en plus de capital pour ses investisseurs (dans le cas d’une vente).

     

    Sur ce, je vous laisse visionner notre vidéo de campagne, qui fait une bonne job pour expliquer en trois minutes d’où on vient et où on s’en va en tant qu’entreprise.

     

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    Julien a co-fondé Hardbacon pour aider les Canadiens à prendre de meilleures décisions en matière d’investissement. Depuis, il a levé plus de trois millions de dollars et conclu des partenariats stratégiques avec des institutions financières de partout au pays. Avant de lancer Hardbacon, Julien a partagé sa passion pour les finances personnelles et la Bourse en tant que journaliste économique pour Les Affaires. Il a aussi passé le Cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada (CCVM) et, au fil des ans, a collaboré à différents médias incluant Radio-Canada, LCN et Urbania.