Nous visons à être inscrits en Bourse d’ici la fin de 2021

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Table des matières

    J’ai toujours eu l’ambition d’amener Hardbacon jusqu’en Bourse. Par contre, je ne me doutais pas que ça arriverait aussi tôt. 

    En effet, je suis fier de vous annoncer aujourd’hui que nous avons entrepris des démarches afin de permettre à Bacon Financial Technologies Inc., l’entité corporative derrière la marque Hardbacon, d’être négociée en Bourse d’ici la fin de l’année. 

    Pour ce faire, nous avons retenu les services de l’avocat Michel Lebeuf, du cabinet Dunton Rainville, qui a aidé pas moins d’une trentaine d’entreprises à s’inscrire en Bourse au Canada ainsi qu’au États-Unis. 

    Finalement, nous avons retenu les services d’une nouvelle directrice des finances, soit Véronique Laberge, CPA, auditrice, qui a plusieurs années d’expérience à titre de directrice financière de sociétés inscrites en Bourse. Détentrice du titre de CPA, Mme Laberge prendra ainsi la relève de Simon Vanpeperstraete. 

    Pourquoi la Bourse en 2021? 

    Plusieurs d’entre vous seront surpris d’apprendre qu’on ait décidé de prendre ce virage aussi tôt dans l’histoire de l’entreprise. 

    La décision de se tourner vers les marchés boursiers dès 2021 a été mûrement réfléchie. 

    Elle se base essentiellement sur trois facteurs:

    1. Une rareté des capitaux privés;

    2. La possibilité d’utiliser notre action pour accélérer notre croissance grâce à des acquisitions payables en équité et non pas simplement en numéraire;

    3. Une opportunité extraordinaire à saisir en 2021 de par la vivacité des marchés de capitaux.

    Voici quelques précisions sur chacun de ces trois points. 

    Rareté des capitaux privés

    La pandémie a affecté le marché des capitaux privés de manière inégale. En fait, il y a plus de capitaux que jamais pour les entreprises ayant déjà un revenu et une valorisation élevée. Dans le secteur des fintech, en 2021, on a vu l’application de courtage en ligne Robinhood aller chercher un financement de trois milliards de dollars USD, et l’agrégateur de comptes de banque MX (un de nos fournisseurs) aller chercher un financement de 300 millions USD. 

    Bref, il y a plus de capital qu’il y en avait pour les entreprises ayant déjà atteint une masse critique, et il y a moins de capital qu’il en avait pour les startups au stade de l’amorçage ou de la série A. 

    Cette situation n’est pas sans affecter Hardbacon, puisque nous sommes en ce moment même en train de faire une ronde d’amorçage sur FrontFundr. Au moment d’écrire ces lignes, il est évident que nous allons atteindre notre objectif de financement minimum, soit 500 000$, mais il apparaît peu probable que  notre objectif maximal de 2 000 000$ CND soit atteint cependant, ce qui nous aurait permis de nous rendre à la rentabilité en 2022 sans autre apport en financement, tout en nous laissant une marge de manoeuvre pour réaliser de petites acquisitions. 

    Dans les circonstances, aller chercher un financement plus important en passant par une entrée en Bourse est très attrayant pour nous. Surtout, cette stratégie permettra à nos investisseurs actuels d’avoir un marché secondaire pour vendre leurs actions, s’ils le désirent. Aussi, comme nous avons plus de 1 000 actionnaires et que nous devons déjà produire des états financiers vérifiés, la voie de la Bourse s’avère beaucoup moins coûteuse qu’on pourrait le croire. 

    Opportunité extraordinaire

    La pandémie actuelle représente une opportunité de croissance extraordinaire pour Hardbacon. Alors que les institutions financières doivent trouver de nouveaux canaux d’acquisition numérique pour pallier aux canaux traditionnels, Hardbacon offre justement de faire du référencement client pour celles-ci. 

    À titre d’exemple, nous avons lancé nos comparateurs en octobre dernier et avons déjà des ententes de référencement avec les principales banques à charte canadiennes. Qui plus est, notre trafic sur le Web atteint désormais les 100 000 pages vues par mois, et nous avons maintenant 25 000 utilisateurs enregistrés sur l’application mobile. 

    Qui plus est, l’incertitude économique actuelle amène un nombre grandissant de Canadiens à s’intéresser à leurs finances personnelles, et par conséquent, à télécharger des applications qui peuvent les aider comme celle de Hardbacon, ainsi qu’à magasiner leurs produits financiers sur des sites Web ou des applications comme Hardbacon. 

    Aller chercher du financement supplémentaire sur les marchés de capitaux nous permettra de profiter de cette fenêtre d’opportunités. En plus, le marché pour les premiers appels publics à l’épargne au Canada est très favorable en ce moment, et nous souhaitons profiter des circonstances pour faire notre entrée en Bourse. 

    Croissance par acquisitions

    Même si je l’aborde en troisième, il s’agit dans les faits, du facteur le plus déterminant dans notre décision de préparer un premier appel public à l’épargne. En effet, notre plan d’affaires au Canada est de consolider le marché du référencement client dans l’industrie des services financiers. Pour réaliser cette vision, nous allons bien entendu investir dans la croissance organique de Hardbacon, qui se démarque de ses compétiteurs grâce à son application, qui nous permet de diriger nos clients vers les produits répondant à leurs besoins, puisque nos utilisateurs entrent de nombreux renseignements financiers dans Hardbacon. Grâce à notre application, non seulement nous présentons des produits plus pertinents à nos utilisateurs, mais aussi, nous fidélisons nos utilisateurs, de sorte que la prochaine fois qu’ils cherchent un produit financier, il y a de fortes chances qu’ils se tournent directement vers Hardbacon plutôt que d’effectuer une recherche sur Google. 

    L’autre moyen de croître est bien entendu de procéder à des acquisitions dans notre secteur. Nous visons à faire l’acquisition de blogues et de médias en ligne dans le créneau des finances personnelles, de manière à accélérer notre croissance. Nous avons identifié 44 cibles d’acquisitions potentielles au Canada pour l’instant. Cette croissance par acquisitions stratégiques devrait augmenter la valorisation de Hardbacon. 

    Sans entrer dans les détails, nous allons créer de la valeur en convertissant un pourcentage du trafic de ces médias en ligne en utilisateurs, qui ont une valeur à vie plus élevée qu’un simple visiteur. Bien entendu, nous créerons également de la valeur grâce aux économies d’échelles rendues possibles par le regroupement de plusieurs actifs sous le même toît corporatif. 

    En tant qu’entreprise inscrite en Bourse, nous aurons un avantage concurrentiel par rapport à nos concurrents canadiens en matière d’acquisitions. En tant qu’entreprise cotée en Bourse, nous pourrons financer nos acquisitions en émettant des actions. Or, les médias en ligne ont généralement des multiples de valorisation très bas; en Bourse, on parle d’environ 1 fois les revenus. Pour une fintech, on parle d’au moins 15 fois les revenus, si ce n’est pas plus. Réaliser des acquisitions en émettant des actions permettrait ainsi de générer beaucoup de valeur pour nos actionnaires, tout en accélérant notre croissance.

    Les prochaines étapes

    Bien que nous ayons déjà mis en place un plan solide pour aller en Bourse, il reste plusieurs étapes importantes à franchir. Notamment, nous devrons choisir un courtier pour piloter notre entrée en Bourse, publier un prospectus sur SEDAR, se présenter à de nombreux investisseurs institutionnels et, finalement, sonner la cloche d’ouverture de la Bourse, qui devrait être le Canadian Securities Exchange (CSE) ou le TSX Venture Exchange (TSXV)

    Il s’agit d’un processus complexe, mais je suis sûr d’avoir mis en place la bonne équipe pour y parvenir. 

    Notre entrée en Bourse, du reste, ne sera que le début d’un nouveau chapitre dans la jeune histoire de Hardbacon. J’ai déjà hâte de vous parler des prochains chapitres. 

    Je tiens cependant à vous faire part des embûches pouvant survenir dans toute entrée en Bourse. Rien n’est garanti et nous n’avons pas la certitude que nous serons en mesure de lever les capitaux nécessaires. 

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    Julien a co-fondé Hardbacon pour aider les Canadiens à prendre de meilleures décisions en matière d’investissement. Depuis, il a levé plus de trois millions de dollars et conclu des partenariats stratégiques avec des institutions financières de partout au pays. Avant de lancer Hardbacon, Julien a partagé sa passion pour les finances personnelles et la Bourse en tant que journaliste économique pour Les Affaires. Il a aussi passé le Cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada (CCVM) et, au fil des ans, a collaboré à différents médias incluant Radio-Canada, LCN et Urbania.