Interactive Brokers contre Questrade : qui possède la plus grande force de frappe?

Interactive Brokers contre Questrade
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Table des matières

    Est-ce que ça vaut la peine de comparer Interactive Brokers et Questrade? Les deux compétiteurs sous la loupe aujourd’hui n’ont pas grand points en commun. Alors que le combattant Questrade mise sur une bonne forme physique, Interactive Brokers, est un spécialiste de la technique. Le premier convient davantage aux investisseurs réguliers, alors que le second plaît davantage à ceux qui recherchent de plus grandes possibilités d’investissement.

    Questrade offre une expérience générale de qualité, quoique nettement plus simpliste que la proposition du courtier en ligne Interactive Brokers. Le premier exige 0,01 $, par action, pour une commission minimale de 4,95 $ et une maximale de 9,95 $ par transaction, alors que le second exige 0,01 $ par action, pour un minimum de 1 $ par ordre, et pour un maximum de 0,5 % de la valeur de la transaction. 

    À ce point, le coût de la commission importe un peu moins ! En faisant la comparaison des autres courtiers en ligne,  vous verrez que certains compétiteurs facturent bien davantage pour une offre de services moins étoffée.

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    Lequel possède la plus grande force de frappe ?

    La multitude d’outils proposés par Interactive Brokers surpasse aisément l’offre habituelle d’un courtier à escompte. Contrairement à ce qui prévaut auprès de plusieurs grands joueurs, vous y trouverez notamment un outil de création de portefeuilles et un outil de rééquilibrage de vos actifs. Interactive Brokers montre sa détermination.

    Ce courtier en ligne possède de plus tout un superpouvoir.  Il vous permet d’investir dans le monde entier, sur plus de 135 places financières. Vous avez même le loisir d’alimenter votre compte dans plusieurs devises pour négocier avantageusement les actifs libellés dans la monnaie de votre choix. 

    Son vis-à-vis du jour n’est pas rendu à ce stade de développement, bien qu’il soit possible de négocier sur le marché des changes et sur le marché des métaux précieux à partir d’une quinzaine de Bourses internationales par le biais de Questrade Global. Dans le même ordre d’idées, l’application mobile de Questrade n’est pas aussi complète que celle proposée par Interactive Brokers. Les investisseurs autonomes qui souhaitent investir mondialement et qui ne jurent que par la mobilité doivent donc choisir celui-ci, sans hésiter. Avantage Interactive Brokers pour le moment.

    Interactive Broker contre Questrade : Quels sont leurs talons d’Achille ?

    Il n’existe pas un courtier en ligne qui comble tous les exigences des investisseurs. Soit l’app mobile ou l’absence de plusieurs types de comptes, Interactive Brokers et Questrade ont des faiblesses. Explorons un peu.

    Interactive Brokers

    • Certains types de comptes ne sont pas proposés, ce qui peut freiner l’intérêt d’un investisseur pour ce courtier en ligne.
    • Interactive Brokers a le défaut de ses qualités. La plateforme regorge d’outils et de fonctionnalités. Mais il est parfois difficile de s’y retrouver et de bien comprendre tous les tenants et aboutissants des choix effectués.
    • Plus d’une grille tarifaire semble être en vigueur.
    • L’accès à certains rapports de recherche exige un abonnement payant.

    Questrade

    • L’application mobile n’est pas l’une des mieux notées dans les différentes boutiques d’applications.
    • Le service téléphonique exige parfois de la patience. L’utilisateur a cependant d’autres options pour contacter un représentant du service à la clientèle.

    Ont-ils d’autres coups en réserve ?

    Un bon boxeur a de l’endurance et plus d’un type de punch. Interactive Brokers et Questrade disposent des coups en réserve. Explorons-les.

    Interactive Brokers

    • De robustes et multiples fonctionnalités pour négocier, incluant des ordres conditionnels.
    • La possibilité d’acheter des fractions d’actions américaines, à la façon de Wealthsimple Trade. Ce dernier permet cependant d’acheter des fractions d’actions de certaines entreprises canadiennes. 
    • L’audace de faire oublier des plateformes plus simplistes. 
    • La possibilité d’ouvrir un compte fictif et de le convertir en compte véritable.

    Questrade

    • L’investisseur intéressé par ce courtier à escompte peut ouvrir un compte fictif rapidement. Deux petites minutes et vous voilà à l’entraînement !
    • La disponibilité du suivi de portefeuille proposé par le service Passiv.
    • La possibilité d’acheter des fonds négociés en Bourse (FNB) sans frais de commission, mais le tarif habituel s’applique à la vente.
    • La plateforme est facile d’utilisation et propose des options d’abonnement  à la carte.
    • L’élimination, depuis octobre 2020, des frais d’inactivité qui font habituellement partie intégrante des grilles tarifaires des courtiers à escompte. 
    • L’approvisionnement instantané de votre compte de courtage jusqu’à concurrence de 3500 $ avec une carte Visa Débit. 

    Au son de la cloche

    C’est clair que ces deux opposants auront un match revanche. Questrade n’a pas grand failles dans son jeu et sa prestation est bien rodée, intuitive, et elle ne s’en laisse pas imposer facilement. Quant à son opposant, sa technique est parfaite, mais son style pourrait, peut-être, déplaire à ceux et celles qui recherchent davantage de légèreté. 

    Par conséquent, si vous recherchez un excellent rapport qualité-prix pour vous permettre de déployer vos talents d’investisseur, Questrade devrait normalement figurer parmi vos options de courtiers en ligne. Pas pour rien qu’il a été choisi comme courtier en ligne de l’année 2021 par la firme Moneysense, après avoir occupé le deuxième échelon en 2020.

    Interactive Brokers, de son côté, est assurément une autre plateforme de qualité, quoique complexe dans son ensemble. Elle est davantage conçue pour les investisseurs actifs. Elle est aussi avantageuse pour les négociateurs sur marge ou pour les épargnants qui ont des visées pour investir à l’international par leurs propres moyens.

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    Dominique Lamy, fort d’une décennie d’expérience en journalisme, s’est distingué dans le domaine des finances personnelles. Il a apporté sa contribution à des publications renommées au Québec, notamment Affaires Plus, Le Bel Âge, et Les Affaires, ainsi qu’à des sites de référence tels que Conseiller.ca. En tant qu’ancien responsable de la section “Techno-économie” de Branchez-Vous et collaborateur initial sur Avenues.ca, il a été finaliste pour le Prix d’excellence en journalisme économique et financier en 2016.