5 loisirs qui coûtent (vraiment) cher

Par Maude Gauthier | Publié le 04 août 2023

loisirs dispendieux
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Table des matières

    Votre meilleure amie vient de publier des photos de son dernier saut en parachute. Cool ! Vous avez envie de faire pareil. Et si vous avez « la piqûre », quels ajustements devrez-vous faire à votre budget ? Un autre ami est en train de flamber ses économies parce que son enfant démontre un grand intérêt pour le hockey. Est-il devenu fou ? Les activités qu’on pratique pour se détendre et s’accomplir s’accompagnent parfois d’une facture étonnante. Voici cinq loisirs qui coûtent cher.

    1. Le sport

    Certains diront que le sport n’est pas un loisir. De mon point de vue de fille pas-si-sportive, c’est définitivement un loisir… qui coûte cher ! Malgré cela, c’est bon pour la santé, la discipline et le développement personnel. Mais le matériel, les cours, les camps d’entraînement, les compétitions, incluant hôtels et froufrous, tout cela a un prix. Surtout lorsqu’il s’agit de jeunes qui ont l’espoir de devenir des athlètes professionnels.

    Le hockey

    Puisque c’est notre sport national, la Ligue nationale de hockey fait rêver plusieurs jeunes et leurs parents. L’équipement peut coûter autour de 2 000 $ par année, voire beaucoup plus selon la qualité des patins, bâtons, épaulettes, casque, etc. On dépense aussi pour des cours privés, des tournois et des déplacements, jusqu’à atteindre quelques milliers de dollars. On peut ainsi compter jusqu’à 10 000 $ par année. Ainsi, plusieurs dizaines de milliers de dollars sont dépensés avant même qu’un jeune atteigne le niveau junior. Et rien ne garantit qu’il sera sélectionné. 

    L’équitation

    Aujourd’hui encore, la pratique de l’équitation s’apparente à un sport de riche. Levez la main ceux et celles qui possèdent un cheval ! C’est ce que je pensais, vous êtes peu nombreux.

    Monter à cheval sans en posséder un est tout de même possible. Un cours d’équitation se paye de 30 $ à 40 $. Pour une personne qui a une pratique régulière et qui souhaite avoir son propre cheval, les coûts grimpent en flèche. Après avoir déboursé quelques milliers de dollars pour le poulain ou la pouliche de vos rêves, il faut prévoir un strict minimum de 300 $ par mois pour couvrir le foin, la moulée, la litière, les soins prévention et l’entretien des sabots (selon Cheval Québec). Évidemment, vous ne le laisserez pas dans son box tout ce temps, vous le sortirez, peut-être même en compétition ! Et on n’a même pas parlé de vous acheter un terrain en campagne pour y construire vos propres installations.

    Le ski alpin

    Skis, bottes, fixations, bâtons, casque et lunettes sont assez dispendieux. On peut commencer avec de l’équipement usagé, mais plus on devient bon, plus on veut du matériel performant. Un abonnement de saison illimité coûte 700 $ au Mont Sainte-Anne. Des cours privés peuvent aller de 50 $ à 100 $ de l’heure, selon la montagne et le nombre de personnes (semi-privé). En cours de groupe, vous aurez une demi-journée pour un prix similaire. Des frais sont aussi à prévoir pour les déplacements et les habits si votre enfant devient membre d’un club.

    2. La navigation 

    Voguer sur le Lac Champlain vous fait rêver ? Vous n’êtes pas seul. Mais ce ne sera pas vos vacances les plus économiques. Louer un voilier peut facilement coûter 400 $ par nuit.

    En général, les bateaux sont plutôt dispendieux. Par exemple, j’aime bien le wake surf. Si je voulais m’acheter un bateau usagé sur Kijiji, je débourserais facilement autour de 40 000 $. Je n’ai pas encore mis d’essence dedans ni acheté le chalet pour aller avec ! Outre l’achat du bateau comme tel, le magazine Québec Yatching estime des coûts d’entreposage, de marina et d’entretien à environ 5 000 $ par année.

    3. Les loisirs pour les personnes ayant une limitation fonctionnelle 

    Une limitation fonctionnelle correspond à une restriction ou une réduction de la capacité physique ou psychique d’une personne pour la pratique d’une activité. Qu’il s’agisse d’aide pour la vision, la mobilité ou l’audition, ces personnes ont généralement besoin d’équipements spécialisés et d’encadrement supplémentaire pour pouvoir pratiquer des sports. 

    Le rapport Vivre avec une incapacité au Québec indique que plus de 40 % des jeunes âgés de 5 à 14 ans ont de la difficulté à participer à leurs activités de loisirs. Chez les 15 ans et plus, près des deux tiers souhaiteraient avoir davantage d’activités pour occuper leurs loisirs. Mais pour 26 % d’entre eux, les coûts les en empêchent.

    4. Acheter des expériences

    Vous avez envie d’être astronaute d’un jour ? Essayez un vol en apesanteur lors de votre prochain voyage en Europe et le payer quelques milliers d’euros (avec Air Zéro G). Vous aurez l’impression de flotter dans l’espace !

    Avec les cours et les voyages, apprendre à piloter un avion ou à faire de l’alpinisme de manière sécuritaire vous coûtera tout aussi cher. Gravir l’Everest en vaut sûrement le coût, mais il semble que la montagne soit victime d’un achalandage accru ces dernières années.

    Si vous recherchez les sensations fortes et une expérience inoubliable, un saut en parachute pourrait vous satisfaire, à moindre coût. Au Québec, on peut faire un saut en tandem pour 250 $ environ.

    5. Collectionner de l’art ou des voitures

    Loisir plus rare, mais non moins dispendieux, collectionner est un plaisir difficile à comprendre lorsqu’on ne l’a pas dans le sang. Voici deux exemples parlants : Barneby’s dresse le palmarès des 10 voitures les plus chères vendues aux enchères. En première position ? La 1962 Ferrari 250 GTO par Scaglietti, qui s’est vendue 48,4 millions de dollars. Dans le monde de l’art, on paiera quelques millions pour une œuvre de Picasso ou quelques dizaines de milliers de dollars pour un Jean-Paul Riopelle.

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    Maude Gauthier est journaliste pour Hardbacon. Depuis qu’elle a terminé son Ph.D. en communication à l’Université de Montréal, elle écrit sur la finance, les assurances et les cartes de crédit pour des entreprises comme les Fonds FMOQ et Code F. Utilisatrice responsable de cartes de crédit, elle peut passer des heures à lire les petits caractères pour bien comprendre leurs avantages. À cause de leur simplicité, elle a développé une préférence pour les cartes avec remises en argent. Après avoir subi des hausses salées avec son ancien assureur, elle peut maintenant affirmer fièrement avoir économisé des centaines de dollars en magasinant ses assurances auto et habitation. Dans ses temps libres, elle lit une multitude de romans et profite du streaming de quelques émissions populaires (et possiblement moins populaires, comme les documentaires animaliers).