Banque Nationale Courtage direct ou Desjardins Courtage en ligne : qui est le meilleur courtier en ligne?

A pair of toy robots, one red and one blue, standing together.
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Table des matières

    Dans le coin gauche, Banque Nationale Courtage direct (BNCD) et dans le coin droit, Desjardins Courtage en ligne. Ces deux protagonistes ont d’ailleurs une force en commun : ils proposent la gratuité sur transaction depuis quelques mois déjà. À défaut de pouvoir les départager en matière de tarification, lequel devriez-vous choisir ?

    L’investisseur autonome ne manque pas d’options lorsque vient le moment de choisir parmi les courtiers en ligne disponibles au pays. La concurrence est bien établie et tous les acteurs jouent du coude pour se différencier. Heureusement, ce comparateur peut vous aider à y voir plus clair. Et pour le moment, assistons à ce duel bien québécois…

    Le 23 août 2021, Banque Nationale Courtage direct a lancé sa nouvelle tarification. Elle est devenue la seule firme de courtage affiliée à une banque canadienne à abolir ses commissions sur les actions et les fonds négociés en bourse (FNB) pour toute transaction effectuée en ligne sur les marchés canadiens et américains. De son côté, c’est le 13 septembre 2021 que Desjardins Courtage en ligne a implanté cette même mesure.

    Donc, que vous choisissiez l’un ou l’autre des courtiers en ligne présentés dans ce duel, une chose est sûre : vous n’aurez aucune commission à payer pour toute transaction effectuée.

    Lequel possède la plus grande force de frappe ?

    Nous le mentionnions précédemment : Banque Nationale Courtage direct propose une offre complète, digne des plus grands courtiers à escompte. Pas pour rien qu’elle s’est mérité la note la plus élevée dans l’étude de J.D. Power 2021 portant sur la satisfaction des investisseurs à l’égard des firmes de courtage autonome. 

    Par contre, attention : ceux qui ne jurent que par l’utilisation d’une application mobile pour négocier des actions seront déçus d’apprendre que le déploiement de celle-ci par BNCD se fait toujours attendre.

    Fidèle à la mission du Mouvement, Desjardins Courtage en ligne se différencie par l’accompagnement éducatif proposé. Celui-ci est vraiment exceptionnel. Ce courtier a ainsi multiplié les initiatives pour faciliter les premiers pas des jeunes clients. Plus de 250 formations sont répertoriées dans le calendrier prévu à cette fin. 

    L’un de ses points faibles, par contre, demeure l’absence d’un module de clavardage en direct pour offrir le soutien souhaité par les utilisateurs.

    Quel est leur talon d’Achille ?

    Les deux adversaires ne sont pas sans points faibles. Voici ce qu’on aime moins chez les deux courtiers en ligne.

    Banque Nationale Courtage direct

    • L’application mobile se fait toujours attendre.
    • Plusieurs usagers ont remarqué que la valeur des investissements détenus en portefeuille n’était pas mise à jour en temps réel. Elle s’affiche avec un délai de 15 minutes, ce qui peut s’avérer un inconvénient majeur pour certains investisseurs. Par contre, au moment de passer votre ordre d’achat ou de vente, vous avez évidemment accès en temps réel aux cotes de l’action que vous souhaitez négocier.

    Desjardins Courtage en ligne

    • Comme c’est le cas auprès de tous les courtiers canadiens, des frais d’inactivité et des frais d’administration sont à prévoir sous certaines modalités. Dans ce cas-ci, la grille tarifaire pourrait être simplifiée.
    • Un module de clavardage n’est pas proposé pour communiquer avec le service à la clientèle.

    Ont-ils d’autres coups en réserve ?

    Voici quelques autres points forts des deux combattants.

    Banque Nationale Courtage direct

    • Les détenteurs de compte bénéficient des avantages liés à la sécurité et à la réglementation d’une grande banque, mais sans les frais qui lui sont habituellement associés.
    • L’audace dont font preuve les dirigeants et les possibilités de déploiement à venir.
    • Le faible coût pour y détenir un compte de courtage. Les conditions requises pour éviter les frais annuels d’administration semblent plus simples à comprendre et à respecter comparativement à la proposition de son opposant.

    Desjardins Courtage en ligne

    • L’application mobile avec identification par empreinte digitale lui permet de se démarquer haut la main comparativement à Banque Nationale Courtage direct.
    • Les investisseurs y dénicheront des formations en investissement bien ficelées et disponibles par l’entremise d’un calendrier disponible à cet effet.
    • Vous avez l’embarras du choix pour investir selon vos convictions. Plusieurs FNB liés à l’investissement responsable sont proposés par Desjardins.

    Au son de la cloche

    Le combat d’aujourd’hui mettait aux prises deux poids lourds de l’industrie. C’était prévisible : personne n’était prêt à parier sur un éventuel vainqueur. Les juges rapportent ainsi une carte de pointage identique. 

    La convivialité de Banque Nationale Courtage direct est à souligner. L’information fournie est généreuse. L’offre de service est plus qu’honnête, au meilleur prix disponible. Débutants et vétérans de la Bourse y trouveront sans doute leur compte. Les fervents de mobilité devront cependant prendre leur mal en patience.

    Desjardins Courtage en ligne est aussi une valeur sûre à considérer. Si vous recherchez un courtier en ligne qui ne possède aucune lacune importante, qui se distingue du lot en raison de l’accompagnement éducatif proposé et sous condition d’être en mesure d’éviter les frais administratifs qui sont exigés, votre choix est fait !

    Dans les deux cas, on leur souhaite pour 2022 de poursuivre le projet qu’ils ont entrepris en 2021 : démocratiser l’accès à l’investissement boursier. L’élimination des commissions sur transaction a été une première démonstration de force en ce sens. Les utilisateurs espèrent aussi pouvoir compter sur des fonctionnalités plus musclées : l’achat de fractions d’actions, à titre d’exemple, pourrait permettre d’ajouter un peu de dynamisme aux plus petits portefeuilles.

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    Dominique Lamy, fort d’une décennie d’expérience en journalisme, s’est distingué dans le domaine des finances personnelles. Il a apporté sa contribution à des publications renommées au Québec, notamment Affaires Plus, Le Bel Âge, et Les Affaires, ainsi qu’à des sites de référence tels que Conseiller.ca. En tant qu’ancien responsable de la section “Techno-économie” de Branchez-Vous et collaborateur initial sur Avenues.ca, il a été finaliste pour le Prix d’excellence en journalisme économique et financier en 2016.