Utiliser le REER pour économiser de l’impôt et être riche à votre retraite
Par Rachid Fouadi | Vérification des faits par Maude Gauthier | Publié le 17 avr. 2024
Pour la plupart d’entre nous, un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est la première étape vers l’épargne en vue de la retraite. Il s’agit d’un compte de placement enregistré aux nombreux avantages fiscaux. L’objectif principal d’un REER est de protéger une partie de votre revenu de l’imposition au moment de déclarer vos revenus. Rares sont les placements qui offrent cet avantage!
Pourquoi contribuer à un REER?
Le montant d’argent que vous déposez dans un REER s’appelle une contribution. Les cotisations s’accumulent au fil du temps et peuvent être investies dans divers produits financiers. En effet, un REER n’est pas un placement en soi, c’est un type de compte. Vous devez décider comment investir vos cotisations: dans des actions, des obligations, des fonds indiciels, etc. Vous construisez ainsi un portefeuille de placement pour financer votre retraite.
Votre cotisation annuelle totale à un REER est assujettie à une limite calculée à partir de votre revenu de l’année précédente. Quelle est la limite de cotisation et comment pouvez-vous effectuer vos cotisations REER? Votre compte auprès de l’Agence du revenu du Canada (ARC) indique vos droits de cotisation admissibles et votre montant admissible en fonction de votre revenu de l’année précédente. Vous pouvez également trouver ces informations sur votre avis de cotisation.
Le report d’impôt
Tout montant cotisé dans un REER est exonéré d’impôt jusqu’au moment du retrait. De plus, si vous investissez les montants que vous cotisez dans votre REER, tous les dividendes ou intérêts gagnés sont aussi déposés dans votre REER et seront également exonérés de l’impôt lié aux investissements. Si vous retirez de l’argent de votre REER, les montants seront ajoutés à votre revenu annuel de l’année en cours. Vous payerez alors les impôts sur le revenu selon la tranche d’imposition applicable en fonction de votre revenu annuel total.
En résumé, le REER est idéal pour faire fructifier un investissement dans un environnement libre d’impôt. Vous ne serez imposé qu’au moment de retirer de l’argent. Un tel environnement libre d’impôt permet ainsi à vos investissements de croître plus rapidement afin que vous puissiez accumuler plus de richesse pour la retraite.
[Offer productType=”BrokerageAccount” api_id=”5f53d9f74d1911503113cafe”]Une réduction de votre taux d’imposition marginal
Cotiser à un REER est l’une des façons les plus rapides de réduire le montant d’impôt à payer. Toute cotisation versée dans un REER réduit vos revenus et donc votre fardeau fiscal. Si vous avez un revenu élevé, vous pouvez réduire rapidement votre taux d’imposition marginal en utilisant un REER. Tout montant versé dans un REER au cours d’une année d’imposition est soustrait de votre revenu annuel brut.
Lorsque vient le temps de produire votre déclaration de revenus, renseignez-vous au sujet du montant maximum à déposer dans un REER pour l’année d’imposition. Votre contribution totale sera soustraite de votre revenu brut et vous ne serez imposé que sur le reste. De nombreux Canadiens cotisent suffisamment à leur REER pour faire basculer leur revenu restant vers une tranche d’imposition inférieure. Ainsi réduit, leur revenu est imposé à un taux encore plus bas. Cela permet à de nombreuses personnes de bénéficier d’un remboursement d’impôts.
Une excellente façon de préparer sa retraite au Canada
La planification de votre retraite est essentielle à votre bien-être futur. Le REER est un moyen simple d’accumuler des fonds en vue de les retirer durant votre retraite. Étant donné que de moins en moins d’employeurs offrent des prestations de retraite à leurs employés, il devient essentiel de se préparer en cotisant dans un REER. De plus, les programmes gouvernementaux comme la Sécurité de la vieillesse (SV), le Régime de pensions du Canada (RPC) et le Supplément de revenu garanti (SRG) ne suffisent souvent pas à couvrir vos besoins de base.
En planifiant minutieusement votre retraite, vos REER seront une excellente source de revenu à la fin de votre vie active. Utilisez la calculatrice de planification de la retraite Hardbacon pour vous aider à atteindre le niveau de vie dont vous rêvez, une fois à la retraite.
Les différents types de REER au Canada
Lorsque vient le temps d’ouvrir un REER, plusieurs options s’offrent à vous. Tout dépend de vos besoins et de vos objectifs. Il existe des REER que vous pouvez ouvrir et gérer vous-même ou partager avec un conjoint. Un REER peut aussi être ouvert dans le cadre d’un programme incluant des cotisations de l’employeur. Jetons un œil à chacune de ces options.
Le REER individuel
Un REER individuel est un compte enregistré à votre nom. C’est le compte REER idéal pour commencer à réduire votre fardeau fiscal tout en épargnant pour votre future retraite. Selon vos besoins, vous pouvez choisir d’ouvrir un compte traditionnel ou un compte autogéré.
Le compte REER traditionnel est offert par les institutions financières traditionnelles. Votre conseiller financier joue un rôle important en recommandant des investissements à effectuer dans votre portefeuille (des fonds communs de placement, des CPG, etc.).
Le compte REER autogéré est offert par les institutions financières traditionnelles ainsi que par les courtiers en ligne. Vous pouvez choisir ce type de compte si vous souhaitez investir vous-même sans l’aide d’un conseiller. Il est préférable de posséder de bonnes connaissances des principes d’investissement et des marchés financiers.
Si vous ne possédez pas de telles connaissances, il existe de nombreux robots-conseillers qui construiront un portefeuille d’investissement en fonction de votre tolérance au risque. Il n’est pas rare que les investisseurs détiennent à la fois des REER traditionnels ainsi que des REER autogérés.
Le REER au nom du conjoint
Un REER au nom du conjoint est un compte REER enregistré au nom de votre conjoint ou partenaire. Vous pouvez cotiser à un tel REER et demander les déductions applicables. Votre conjoint reste toutefois propriétaire des investissements réalisés. Demandez simplement à votre institution financière d’ouvrir un REER au nom du conjoint et commencez à y cotiser. L’objectif est de répartir plus équitablement le revenu à la retraite.
Voici un exemple :
Vous avez un revenu élevé et celui de votre partenaire l’est moins. Vous pouvez alors réduire votre fardeau fiscal en cotisant à un REER au nom de votre conjoint. Une fois que vous êtes tous les deux à la retraite, votre conjoint, se trouvant dans une tranche d’imposition inférieure, peut retirer les fonds et payer moins d’impôts que ce que vous auriez payé.
Que se passe-t-il si votre conjoint retire l’argent avant la retraite ? Les quelques règles suivantes sont à retenir :
- si le retrait a lieu entre zéro et trois ans après la date de cotisation, vous paierez l’impôt sur le montant du retrait;
- si le retrait a lieu plus de trois ans après la date de cotisation, votre conjoint paiera l’impôt sur le montant du retrait.
Le REER collectif
Un REER collectif peut être proposé par les employeurs dans le cadre des avantages sociaux aux employés. Si votre employeur offre un REER collectif, il est essentiel de l’inclure dans votre planification financière pour la retraite. Vous pouvez obtenir rapidement une estimation de vos prestations de retraite avec le régime de votre employeur en communiquant avec votre conseiller en ressources humaines.
Les avantages fiscaux et plafonds des cotisations
Lorsque vous cotisez à un REER, vous diminuez votre revenu imposable du montant cotisé. Ainsi, non seulement vous mettez de l’argent de côté pour l’avenir, mais vous économisez également sur vos impôts dès maintenant. Il existe toutefois une limite quant au montant de cotisation maximum dans un REER. Vous pouvez cotiser jusqu’à 18 % de votre revenu de l’année précédente. De plus, l’Agence du revenu du Canada (ARC) établit un plafond annuel de cotisation, peu importe votre revenu. Pour 2023, ce maximum était de 30 780 $. Cela signifie que vous auriez pu cotiser jusqu’à 18 % de votre revenu, jusqu’à un maximum de 30 780 $. Pour 2024, le maximum est de 31 560 $.
Voici un exemple :
Supposons que votre revenu pour l’année 2023 s’élève à 100 000 $. Vous pouvez cotiser jusqu’à 18 000 $ à votre REER. Vous vivez au Québec et avez cotisé 10 000 $ à votre compte REER en 2023. Votre revenu imposable après votre cotisation REER de 10 000 $ est le suivant :
100 000 $ – 10 000 $ = 90 000 $
Si vous n’aviez pas cotisé dans votre compte REER, le montant d’impôt sur le revenu que vous devriez payer sur votre revenu de 100 000 $ serait de 28 569 $. Puisque vous avez cotisé 10 000 $ à votre REER, votre revenu imposable a été réduit à 90 000 $. Désormais, vous ne devez que 24 561 $ d’impôt sur votre revenu de 90 000 $, grâce à votre cotisation REER.
En cotisant 10 000 $ dans votre compte REER, vous avez payé 4 008 $ de moins en impôts!*
*Ces montants sont une estimation et ne sont utilisés qu’à titre d’exemple. Pour connaître le montant exact d’impôts à payer, vous pouvez remplir vos impôts avec un logiciel à cet effet.
Les cotisations
Si vous n’avez pas cotisé le montant maximal au cours des années précédentes, vous pourrez reporter ces montants inutilisés aux années en cours et futures. Le total de vos cotisations inutilisées est appelé « droit de cotisation ». La façon la plus simple de connaître vos droits de cotisation pour l’année à venir est de visiter « Mon dossier » sur le site Web de l’ARC. Lorsque vous vous connectez, faites défiler la page vers le bas jusqu’à la section intitulée REER et CELI. Vous verrez le total de vos droits de cotisation inutilisés. Vous trouverez également ces informations sur votre avis de cotisation de l’année précédente.
Les pénalités pour cotisation excédentaire
Une cotisation excédentaire est un dépôt d’argent dans votre compte REER qui dépasse vos droits de cotisation. Si vous cotisez trop à votre REER, vous devrez corriger la situation le plus rapidement possible pour éviter une pénalité. L’Agence du revenu du Canada (ARC) autorise une marge de manœuvre à vie de 2 000 $ en ce qui a trait aux cotisations excédentaires totales à un REER avant qu’une pénalité n’entre en vigueur.
Si vous avez cotisé 3 000 $ en trop dans votre REER, une pénalité mensuelle n’est appliquée que sur 1 000 $. Les premiers 2 000 $ relèvent de l’exception à vie et, par conséquent, ne sont pas assujettis à cette pénalité.
La pénalité pour cotisation excédentaire s’élève à 1 % par mois. Dans le cadre de notre exemple, la pénalité serait de 1 % x 1000 $ x 12 mois, soit 120 $ pour l’année. Il n’est pas avantageux de maintenir des cotisations excédentaires. Vous pouvez facilement vérifier si vous avez trop cotisé en consultant votre avis de cotisation, disponible dans votre compte en ligne de l’ARC. Vous le recevrez également par la poste après avoir produit votre déclaration de revenus.
La date limite de cotisation
Le 1er mars est le dernier jour où vous pouvez cotiser à un REER pour l’année précédente (ou le 29 février pendant une année bissextile). Toutes les cotisations à un REER versées au cours des 60 premiers jours de la nouvelle année peuvent être réclamées sur la déclaration de revenus de l’année précédente. Par exemple, vous pouvez verser des cotisations sur votre REER jusqu’au 1er mars 2024 et les réclamer dans votre déclaration de revenus de 2023 afin de réduire votre revenu total imposable de 2023. Les cotisations versées sur un REER après le 1er mars 2024 devront attendre pour être réclamées sur la déclaration de revenus 2024. Vous pouvez verser une somme forfaitaire à votre REER ou cotiser régulièrement au moyen d’un plan de retrait automatique.
Les retraits d’un REER
Lorsque vous retirez d’un REER, vous augmentez votre revenu imposable du montant retiré pour l’année au cours de laquelle vous effectuez le retrait. C’est un aspect important à considérer quand on détient un REER. Un retrait de votre REER n’est avantageux que si votre revenu actuel est inférieur à celui de l’année où vous avez cotisé.
L’institution financière auprès de laquelle vous avez enregistré votre REER est tenue de retenir l’impôt au nom du gouvernement. Les tarifs utilisés sont les suivants:
Impôt retenu |
||
Retrait REER | Canadiens (hors Québec) | Résidents du Québec |
Jusqu’à 5 000 $ | 10 % | 20 % (fédéral 5 % + provincial 15 %) |
5 000 $ à 15 000 $ | 20 % | 25 % (fédéral 10 % + provincial 15 %) |
15 000 $ et plus | 30 % | 30 % (fédéral 15 % + provincial 15 %) |
Au cours de la saison des impôts, l’institution financière qui détient votre REER émettra les feuillets fiscaux appropriés indiquant vos retraits et le montant d’impôt retenu. Lorsque vous produisez votre déclaration de revenus, vous devrez peut-être payer davantage, si votre taux marginal d’imposition est supérieur à l’impôt retenu.
Puis-je retirer de l’argent de mon REER sans payer d’impôts?
Il existe deux situations où vous pouvez retirer de votre REER sans devoir d’impôt: l’achat d’un bien immobilier ou la poursuite d’études supérieures. Dans ces deux cas, vous pouvez emprunter auprès de vous-même en utilisant votre REER. Nous allons jeter un coup d’œil.
Le Régime d’accession à la propriété (RAP)
C’est l’un des avantages principaux d’un compte REER. Si vous envisagez d’acheter votre première maison, l’ARC vous permet de retirer vos REER, sans payer d’impôt, pour utiliser l’argent. Cependant, vous devrez rembourser l’entièreté de ce que vous avez retiré. Le programme s’appelle le Régime d’accession à la propriété (RAP).
Depuis les nouvelles mesures annoncées dans le budget déposé en avril 2024 par le gouvernement Trudeau, vous pouvez retirer jusqu’à 60 000$ grâce au RAP. Auparavant, le montant se limitait à 35 000$. Notez également que les sommes retirées dans le cadre du RAP doivent être remboursées dans votre REER sur une période maximale de 15 ans. Avant, vous deviez commencer ce remboursement à la deuxième année après le retrait. La période de grâce passe désormais à cinq ans pour les personnes qui ont effectué un retrait ou qui le feront entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025. Si vous avez utilisé le RAP en 2024, vous pourrez commencer à le rembourser en 2029.
Voici un exemple :
Vous retirez 60 000 $ non-imposés de votre REER dans le cadre du RAP pour acheter votre maison en 2024. Vous êtes stressé car vous croyez que vous aurez du mal à effectuer les remboursements, car l’inflation ne laisse pas beaucoup d’argent dans votre portefeuille. Par chance, le budget fédéral vous permet de souffler un peu, avec un délai de grâce de cinq ans!
Généralement, pour chaque année de votre période de remboursement, vous devez rembourser un quinzième du montant total retiré jusqu’à ce que le solde du RAP soit nul. Cela signifie que vous devrez déposer environ 4 000 $ dans votre compte REER chaque année, pendant 15 ans. Vous n’obtiendrez aucun avantage fiscal en remboursant votre REER, car ces remboursements ne sont pas considérés comme une contribution officielle. Si vous manquez une année et que vous ne déposez rien dans votre compte REER, l’ARC ajoutera automatiquement cette somme à votre revenu imposable pour cette année.
Voici comment accéder au Régime d’accession à la propriété :
- Remplir le formulaire T1036 Régime d’accession à la propriété (RAP) Demande de retrait de fonds d’un REER;
- Soumettre ce formulaire à votre institution financière.
Si vous êtes un couple et que vous êtes tous les deux acheteurs d’une première maison, chacun de vous peut retirer jusqu’à 60 000 $ de vos comptes REER respectifs. C’est un acompte potentiel de 120 000 $!
Le Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP)
Le REEP vous permet de retirer jusqu’à 10 000 $ de vos REER en franchise d’impôt au cours d’une même année civile. Les fonds retirés peuvent être utilisés pour financer une formation ou des études à temps plein pour vous, votre époux ou conjoint de fait. Vous n’avez pas à inclure les sommes retirées dans votre revenu, et vous ne pouvez retirer plus de 20 000 $ au total.
Vous disposez de 10 ans pour rembourser le montant retiré de votre compte REER. Généralement, pour chaque année de votre période de remboursement, vous devez rembourser un dixième du montant total retiré jusqu’à ce que le solde du REEP soit égal à zéro. Si vous avez retiré le maximum de 10 000 $, vous devrez déposer au moins 1 000 $ dans votre compte REER chaque année, pendant 10 ans.
Voici comment accéder au régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP):
- Remplir le formulaire RC96 Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP);
- Effectuer une demande de retrait des fonds d’un REER;
- Soumettre le formulaire à votre institution financière.
Combien épargner pour votre retraite?
Il s’agit d’une question importante. Il existe un équilibre entre une épargne suffisante pour financer votre retraite et une surcotisation. Heureusement, Harbacon dispose d’une calculatrice d’épargne REER pour vous aider dans ces estimations. Le montant que vous devriez économiser dépend de plusieurs facteurs.
Déterminez vos objectifs de retraite
Tout d’abord, vous devez déterminer l’âge auquel vous souhaitez prendre votre retraite. Déterminez de combien d’argent vous aurez besoin à la retraite pour maintenir le niveau de vie dont vous rêvez. Assurez-vous d’inclure le coût de la vie, les projets de voyage, le soutien aux personnes à charge, les dettes, etc. N’oubliez pas d’y inclure un fonds d’urgence.
Déterminez toutes vos sources potentielles de revenu de retraite
Renseignez-vous ensuite auprès du Régime de pensions du Canada (RPC) ou du Régime de rentes du Québec (RRQ) si vous habitez au Québec, pour disposer d’une estimation de vos revenus à la retraite. Les versements mensuels du RPC et du RRQ dépendront de la durée pendant laquelle vous avez cotisé au programme et de votre âge au moment où vous commencez à recevoir vos prestations. Attention, plus vous prendrez votre RPC ou RRQ tard, plus vos mensualités seront élevées. Vous pouvez choisir de prendre votre retraite dès 60 ans ou jusqu’à 70 ans.
Prenez également la Sécurité de la vieillesse (SV) en compte car la plupart des Canadiens y ont droit. Vous pouvez la percevoir dès 65 ans ou choisir de la reporter à 70 ans. La plupart des Canadiens sont admissibles à la SV s’ils sont résidents ou citoyens canadiens et s’ils vivent au Canada depuis au moins 10 ans. Si vous êtes admissible à la SV et que vous avez un faible revenu à la retraite, vous êtes automatiquement inscrit au Supplément de revenu garanti (SRG).
Quelques autres choses à faire pour obtenir une estimation précise de votre revenu de retraite:
- Si applicable, se renseigner auprès de votre employeur sur vos prestations de retraite. Vous obtiendrez alors une estimation de vos revenus futurs;
- Dresser la liste de toutes les assurances qui pourraient avoir un impact sur vos projets de retraite. Demandez-vous si votre couverture d’assurance actuelle suffirait pour vous protéger contre les risques de la vie les plus courants au cours de votre retraite;
- Calculer la différence entre vos revenus et dépenses prévus. Si vos dépenses prévues dépassent le revenu total issu des sources ci-dessus, vous devriez commencer à épargner dès que possible afin de vous offrir la vie que vous désirez avoir à la retraite! De plus, vous devrez peut-être retarder votre retraite de quelques années afin de pouvoir réaliser vos projets. Même si vos revenus prévus dépassent vos dépenses futures, vous devez tout de même épargner pour les urgences afin de connaître un certain niveau de sécurité financière lorsque vous cesserez de travailler et serez à la retraite.
Exemple de planification de retraite
Mike estime avoir besoin de 2 000 $ par mois pour maintenir un niveau de vie confortable quand il sera retraité, à l’âge de 65 ans. À cela s’ajoutent les prestations auxquelles il aura droit: la Sécurité de la vieillesse (SV) et le Régime de pensions du Canada (RPC). Supposons que ses placements génèrent un taux de rendement annuel de 4 %.
Scénario 1 : Mike commence à cotiser dans son REER à 20 ans
En cotisant 410 $ par mois, son épargne-retraite totale estimée à 65 ans avec un taux de rendement de 4 % sera d’environ 619 000 $. Ses économies lui permettront de retirer un peu plus de 2 105 $ par mois jusqu’à l’âge de 99 ans.
Scénario 2 : Mike commence à cotiser dans son REER à 30 ans
En cotisant 665 $ par mois, son épargne-retraite totale estimée à 65 ans avec un taux de rendement de 4 %, sera d’environ 607 000 $. Ses économies lui permettront de commencer à retirer un peu plus de 2 066 $ par mois jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 99 ans.
Les deux scénarios ci-dessus montrent qu’en commençant tôt, vous pouvez augmenter considérablement votre épargne. Utilisez la calculatrice d’épargne REER Hardbacon pour comparer différents scénarios basés sur le montant que vous pouvez épargner chaque année. Vous serez surpris de voir à quel point de petits changements peuvent engendrer de grosses économies et générer une plus grande richesse à la retraite.
L’impact de l’inflation sur les régimes de retraite
L’inflation, c’est-à-dire l’augmentation du prix des biens au fil du temps, érode la valeur de nos économies. En termes simples, un dollar ne vous permet pas d’acheter autant demain qu’aujourd’hui. Il est essentiel de tenir compte de l’inflation lorsque vous planifiez votre retraite.
La Sécurité de la vieillesse est protégée de l’inflation: lorsque le coût de la vie augmente, le montant de votre revenu de la SV augmente également.
Si vous avez droit à un REER collectif chez votre employeur, vérifiez s’il est protégé contre l’inflation.
Votre épargne devrait pouvoir croître à un taux supérieur à l’inflation. Vous devez investir une partie spécifique de votre épargne dans des produits pouvant générer un revenu plus élevé que le taux d’inflation, tels que des actions, des fonds indiciels ou des FNB, pour n’en nommer que quelques-uns.
Qui peut ouvrir un REER au Canada et quels sont les coûts liés à ce type de compte ?
Tout Canadien de moins de 71 ans ayant des revenus d’emploi peut ouvrir et commencer à cotiser à un compte REER. L’ouverture d’un compte REER est généralement gratuite. Vous pouvez rencontrer un conseiller de votre institution financière pour démarrer le processus ou bien ouvrir un compte en ligne directement. Vous pouvez même ouvrir un compte REER auprès d’une autre institution financière que celle où vous effectuez vos opérations bancaires courantes.
Quel montant minimum est nécessaire pour ouvrir un REER?
Le montant minimum pour ouvrir un nouveau compte REER varie de 0 $ à 1 000 $ selon l’institution financière. Vous pouvez également mettre en place un prélèvement automatique. Vos cotisations sont automatiquement prélevées de votre compte-chèques ou d’épargne et déposées dans votre REER. Il y a généralement des frais pour les retraits, l’inactivité ou la fermeture d’un REER. Il est donc essentiel de bien comparer les différentes offres de comptes REER.
Combien de comptes REER peut-on détenir?
Vous pouvez ouvrir plus d’un compte REER. Votre plafond et vos droits de cotisation ne sont pas impactés par le nombre de comptes REER que vous détenez: votre plafond de cotisation reste le même, quel que soit le nombre de comptes REER que vous possédez. Par souci de simplicité, il est préférable d’avoir un seul compte REER, car il est plus facile de suivre vos contributions. Vous aurez également moins de relevés à traiter pendant la saison des impôts.
Les courtiers en ligne en valent-ils la peine?
Un courtier en ligne (ou courtier à escompte) permet de réduire les frais de négociation et de gestion par rapport à un courtier en personne. C’est une façon idéale de procéder pour ceux qui préfèrent garder le contrôle sur la façon dont leurs cotisations REER sont investies.
De manière générale, les courtiers en ligne offrent :
- des frais peu élevés et/ou des transactions sans commission;
- des plateformes de négociation accessibles depuis votre téléphone mobile ou votre ordinateur de bureau ;
- des comptes quasi-similaires à ceux offerts par les institutions financières ;
- la même protection que celle des institutions financières traditionnelles, en vertu du Fonds canadien de protection des épargnants (FCPE).
Vous pouvez utiliser les comparateurs de Hardbacon pour choisir le meilleur service de courtage en ligne pour répondre à vos besoins.
Quelle est la différence entre un REER et un CELI?
Le principal avantage d’un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est que tout revenu de placement réalisé sur les cotisations est libre d’impôt. Ajouter ou retirer de l’argent d’un CELI n’a pas non plus d’incidence sur l’impôt sur le revenu. Un CELI offre ainsi plus de flexibilité qu’un REER.
Un exemple :
En 2024, vous déposez 10 000 $ dans votre CELI et vous réalisez un retour sur investissement de 1 000 $. Qu’il s’agisse de dividendes, de gains en capital ou d’intérêts gagnés, ce bénéfice est exonéré d’impôt et vous pouvez le retirer à tout moment sans payer d’impôt.
Le gouvernement fixe le montant maximum qu’un Canadien peut déposer dans un CELI chaque année. De 2019 à 2022, la limite annuelle maximale a été de 6 000 $. En 2023, la limite était de 6 500 $, et elle passe à 7 000 $ en 2024.
Les cotisations non utilisées peuvent être reportées sur les années suivantes. Si vous n’avez jamais cotisé à un CELI, votre plafond à vie en 2024 est de 95 000 $. Cela signifie que vous pourriez cotiser 95 000 $ dès aujourd’hui (tout dépendant de votre âge). Toutefois, l’année prochaine, votre plafond de cotisation retomberait à 7 000 $ dans la mesure où vous avez utilisé tous vos droits de cotisation inutilisés cette année.
Lequel répond le mieux à vos besoins?
C’est une question délicate, car ces deux comptes, CELI et REER, présentent des avantages indéniables. De plus, les deux ont le même but. Il existe toutefois certaines différences majeures qui font que l’un de ces comptes peut être plus adapté à votre situation.
Une vision à court ou à long terme?
Retirer des fonds d’un CELI n’a aucune incidence fiscale, c’est pourquoi c’est un compte idéal pour ceux qui épargnent à court terme. Si vous prévoyez d’acheter une voiture dans deux ans, un CELI vous permettra d’économiser de l’argent et de le retirer au besoin.
Retirer des fonds d’un REER peut en revanche avoir des répercussions fiscales. C’est un compte plus approprié pour les épargnants à long terme dont l’intention première est d’économiser de l’argent pour leur retraite. Lorsque vous retirez d’un CELI, vous récupérez ces droits de cotisation l’année suivante. Lorsque vous retirez d’un REER, vous perdez à jamais ces droits de cotisation, à moins que ce ne soit dans le cadre du RAP ou du REEP.
Un CELI répond également à des objectifs d’épargne pour la retraite à long terme tout en offrant l’avantage de permettre à l’argent d’être facilement accessible. Bien sûr, il peut être difficile de résister à la tentation de retirer des fonds. Tout dépend de votre niveau de discipline!
Les avantages fiscaux du REER ne profitent pas à tous de la même manière. Généralement, le REER convient mieux aux personnes à revenu élevé qui épargneront davantage sur le revenu. Quant au CELI, il convient mieux aux personnes à faible revenu, puisqu’elles sont déjà imposées à un taux inférieur. Une stratégie populaire pour les jeunes et ceux qui débutent leur carrière consiste à investir dans un CELI pendant leurs années de faible revenu et de conserver leurs droits de cotisation à un REER pour l’avenir, c’est-à-dire au moment où leur revenu sera plus élevé.
Le revenu prévu à la retraite
Si votre revenu à la retraite sera bien inférieur à votre revenu actuel, il est préférable d’ouvrir un REER plutôt qu’un CELI, dans la mesure où le CELI n’offre pas l’avantage de reporter à plus tard votre impôt sur le revenu. De plus, si vous réinvestissez le remboursement obtenu à la suite d’une cotisation à un REER, vous pourrez augmenter votre épargne.
En versant 5 000 $ dans votre REER chaque année et si votre taux d’imposition marginal est de 30 %, vous recevrez un remboursement de 1 500 $ suite à votre première contribution. Vous pouvez réinvestir ce remboursement dans votre REER afin qu’il puisse lui aussi générer un revenu de placement.
Si vous cotisez 5 000 $ de plus la deuxième année et que vous avez réinvesti les 1 500 $, votre contribution totale pour la deuxième année sera de 6 500 $. À votre taux d’imposition marginal, vous recevrez un remboursement de 1 950 $ pour votre deuxième année !
Quel type de placement pouvez-vous détenir dans un REER?
Vous pouvez détenir une grande variété de produits financiers dans un REER. Il est recommandé de déterminer votre tolérance au risque et votre horizon temporel, afin de bien choisir vos investissements.
Voici les produits de placement pouvant être détenus dans un REER :
- les espèces;
- les lingots d’or et d’argent;
- les CPG, un type de placement à faible risque. Le montant investi est protégé et vous recevrez des intérêts à la fin du terme. Habituellement, plus la période d’immobilisation est longue, plus les intérêts reçus sont élevés. De manière générale, les CPG ne rapportent qu’un faible pourcentage fixe d’intérêt. Il est important de ne pas choisir de longues durées à moins d’être sûr de ne pas avoir besoin de l’argent pendant toute la durée du terme;
- les bons du Trésor, des placements extrêmement sûrs avec de faibles taux de rendement. Ils sont très liquides, ce qui signifie que vous pouvez disposer de votre investissement à tout moment ;
- les obligations, y compris les obligations d’État, les obligations de sociétés et les obligations à coupons détachés. Il s’agit d’un type d’actif à revenu fixe. En achetant une obligation, vous prêtez essentiellement de l’argent à l’émetteur à un taux d’intérêt prédéterminé. L’émetteur peut être le gouvernement, une province ou une société.
- les fonds communs de placement (uniquement ceux admissibles au REER), qui sont un pool d’argent géré par un professionnel pour le compte d’investisseurs, appelés porteurs de parts. Un fonds commun de placement peut être investi dans des titres (des actions, des obligations, etc.). L’émetteur facture des frais de gestion pour ses services. Le prix d’un fonds commun de placement est déterminé une fois par jour après la fermeture des marchés boursiers à 16 h (HNE). En règle générale, les frais des fonds communs de placement peuvent être assez élevés et avoir une incidence négative sur la croissance de votre placement;
- les fonds négociés en Bourse (FNB), qui suivent un indice, un secteur, une matière première, un style d’investissement, etc. Les FNB sont assez polyvalents. Leurs frais sont moins élevés que les fonds communs de placement et ils se négocient en bourse comme les actions.
Les solutions tout-en-un pour les REER autogérés
Si vous débutez dans l’investissement, les services d’un robot-conseiller ou les FNB tout-en-un pourront vous avantager. Ces deux options vous permettent de diversifier votre portefeuille dans divers secteurs, catégories d’actifs et emplacements, selon votre tolérance au risque. Il s’agit de façons simples et nécessitant moins d’efforts pour choisir vos investissements que si vous effectuez vos choix de placements de manière indépendante. Le fait qu’il n’y ait pas de conseiller financier qui intervienne dans le processus rend ces solutions très populaires auprès des investisseurs.
- Les robots-conseillers sont des services d’investissement automatisés offerts par une multitude d’institutions financières et de courtiers à escompte. Il suffit de répondre à un questionnaire pour déterminer votre profil de risque. On vous proposera ensuite un portefeuille de placements entièrement diversifié qui correspond à votre tolérance au risque.
- Les FNB tout-en-un sont investis dans une sélection de FNB offrant aux investisseurs une exposition à un portefeuille diversifié. Posséder un FNB tout-en-un est suffisant pour constituer votre portefeuille.
Que devient votre REER lorsque vous prenez votre retraite?
Vous cotisez à votre REER depuis des années et il est enfin temps de prendre votre retraite. Plusieurs options s’offrent à vous.
L’option la plus courante consiste à convertir votre REER en un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Ce compte fonctionne comme un contrat de rente: au lieu de vider complètement votre REER, vous recevrez des revenus aux montants prédéterminés, qui sont imposables. Vous pouvez ouvrir un compte FERR avec l’aide de votre institution financière ou de votre conseiller. Le FERR est semblable à un REER dans la mesure où le revenu généré dans le FERR est à l’abri de l’impôt jusqu’à ce que vous le retiriez.
La deuxième possibilité est de retirer l’intégralité de vos fonds. Vous recevrez un montant forfaitaire qui s’ajoutera à votre revenu pour l’année au cours de laquelle vous avez effectué le retrait. L’ARC imposera le montant selon votre taux d’imposition marginal.
Enfin, vous avez la possibilité d’acheter une rente, qui offre un revenu garanti à vie ou pour une certaine période. L’émetteur du REER ne retiendra pas d’impôt sur les fonds utilisés pour acheter une rente. Cependant, les paiements peuvent être soumis à des taxes.
Veuillez noter que votre institution financière est tenue de fermer votre REER à la fin de l’année où vous atteignez 71 ans. Vous devrez choisir l’une des trois options décrites ci-dessus.
Et à votre décès?
À moins que vous ne désigniez un bénéficiaire admissible, votre REER sera encaissé à votre décès. Les fonds feront simplement partie de votre succession. La valeur de votre REER fera partie de votre revenu imposable dans votre dernière déclaration de revenus.
Pour conserver les avantages fiscaux liés à votre compte REER, le bénéficiaire peut être :
- votre conjoint, qui pourra transférer les fonds dans son compte REER ou FERR. Les taxes ne seront appliquées qu’au moment du retrait des fonds. Désigner un conjoint comme bénéficiaire lui permet de faire partie des bénéficiaires admissibles;
- votre enfant ou petit-enfant financièrement à charge, qui peut transférer les actifs dans son REER ou son FERR, en devenant ainsi le bénéficiaire;
- votre enfant ou petit-enfant financièrement à charge ayant une déficience. Une fois bénéficiaire, il peut choisir d’acheter une rente ou, s’il détient un régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI), les fonds peuvent être transférés à ce REEI.
Comment transférer votre REER d’une institution financière à une autre?
Vous pouvez facilement transférer votre REER d’une institution financière à une autre. Il existe un processus pour éviter de déclencher des incidences fiscales: le transfert protégé. Renseignez-vous auprès de votre nouvelle institution financière ou de votre courtier au sujet de ce processus de transfert.
Le transfert peut être en nature, ce qui signifie que vous transférez votre portefeuille de placements, y compris des espèces, des actions, des obligations, etc. Vous transférez ainsi votre compte tel quel d’une institution à une autre. L’autre moyen de transfert, plus rapide, consiste à tout transférer en espèces. Cela implique que vous liquidiez tous vos investissements.
Voici le processus étape par étape :
- Ouvrir un nouveau compte REER dans la nouvelle institution financière ou auprès du courtier à escompte de votre choix;
- Demander à cette nouvelle institution financière d’initier le transfert du REER depuis votre ancien courtier;
- Préciser si vous souhaitez un transfert en espèces ou en nature;
- Attendre que le processus soit terminé.
Votre courtier actuel peut facturer des frais de transfert. Avant d’initier le transfert, vous pouvez contacter votre nouvelle institution financière pour confirmer si elle remboursera ces frais de transfert en totalité ou en partie. Il est assez courant que les courtiers à escompte prennent en compte ces coûts, lors d’un transfert de REER.
Devriez-vous envisager de contracter un prêt REER?
Un prêt REER est un emprunt effectué auprès de votre institution financière pour cotiser à votre REER. La plupart des institutions financières canadiennes, comme les banques et les coopératives de crédit, offrent des prêts REER à diverses conditions.
Cependant, un prêt REER n’est souvent pas une bonne idée pour plusieurs raisons :
Si vous n’avez pas pu épargner pour vos cotisations REER jusqu’à ce jour, la solution la plus intuitive consiste à revoir vos dépenses pour éliminer celles qui ne sont pas nécessaires. Vous pourrez ainsi utiliser ces économies pour cotiser à votre REER. De plus, vos droits de cotisation inutilisés pour l’année en cours pourront être utilisés l’année suivante.
Les prêts REER comportent des frais d’intérêt, souvent équivalents au taux préférentiel de la banque. Si vous avez d’autres prêts personnels, un prêt REER peut s’avérer être un fardeau supplémentaire auquel vous devez faire face.
Si vous devez contracter un prêt REER, assurez-vous de suivre les étapes ci-dessous :
- Utiliser le remboursement d’impôt généré par votre REER pour rembourser votre prêt REER;
- Rembourser intégralement le prêt en un an.
Que choisir entre un REER et un compte de placement?
Les comptes de placement réguliers ne comportent aucun avantage fiscal: les gains réalisés sur vos investissements sont considérés comme un revenu et soumis aux impôts liés à l’investissement. En revanche, les gains réalisés dans un compte REER ne sont pas imposables tant qu’ils sont conservés dans votre compte REER.
Retirer des fonds de votre compte de placement n’a aucune incidence fiscale alors qu’un retrait de fonds d’un REER aura, dans la plupart des cas, une incidence sur le revenu déclaré cette année-là.
Un REER est-il fait pour les étudiants?
L’objectif principal d’un REER est de réduire votre fardeau fiscal en diminuant votre revenu. Pour profiter pleinement d’un REER, vous devez d’abord avoir gagné un revenu suffisant pour être imposé. Les étudiants au faible revenu ne profitent pas pleinement d’un REER. Il en va de même pour toute personne à faible revenu, à qui on recommandera d’utiliser un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et de conserver ses droits de cotisation REER pour les années à revenu élevé car l’avantage fiscal sera bien meilleur.
Un REER est plus avantageux une fois que vous avez décroché un emploi à temps plein ou suite à l’augmentation de votre revenu au fur et à mesure que votre carrière progresse.